En soit, le nom même défini nos fondements.

Terres, au pluriel, car les terres des populations de Bram et de Soum sont distantes de 4000 Km, mais Amitié au singulier, car les liens qui nous unissent sont uniques.

Créé en 2005 Terres d’amitié est une structure associative paramunicipale qui anime le jumelage entre la ville de Bram et le village de Soum au Burkina Faso.

L’association Terres d’Amitié a pour objectif d’animer le jumelage entre le village de SOUM au Burkina Faso (Nanoro – Boulkiembe) et la Ville de BRAM, Aude France.

Initié en 2005 par André Viola, alors maire de Bram, l’amitié entre Bram et Soum est issue d’une longue tradition de coopération entre le département de l’Aude et le Burkina Faso.

Au départ fondé sur une volonté d’accompagner le développement du village de Soum, une amitié sincère et fidèle s’est progressivement développée entre deux populations dont les différences culturelles constituent un enrichissement mutuel.

Si l’éducation des enfants et notamment des filles a toujours été la priorité de l’accompagnement portée par l’association Terres d’Amitié, les contacts réguliers avec la population de Soum l’ont conduit à diversifier ses interventions en menant notamment des actions en faveur du développement micro-économique par l’artisanat ou en suivant la mise en œuvre de nouvelles techniques agronomiques rendues nécessaires par la construction d’un grand barrage.

Les actions qu’elle mène sont concertées. L’association terres d’amitié intervient directement sans frais de structure, avec le souci permanent du respect des attentes locales dans une démarche d’autonomisation et de responsabilisation de ses frères burkinabé. Le comité de jumelage de la ville de Bram réalise ainsi des investissements pérennes essentiellement structurels.

Mais au-delà de l’accompagnement matériel, c’est un jumelage de ville à ville, de population à population dont les effets sont bénéfiques tant à Soum qu’à Bram que nous souhaitons mener. Si nous voulons inscrire durablement notre jumelage dans le temps, il faut l’inscrire dans les cœurs, et cela passe nécessairement par la rencontre. Sans l’échange humain, notre action ancrée sur nos certitudes ne serait que technique et déshumanisée, nous ne ferions que projeter à distances nos utopies à Soum, au lieu de les rendre possible ensemble